ENTAILLE DE LUMIÈRE

On entre dans ces images comme dans une caverne qui respire. La lumière ne vient pas d’en haut, elle naît du corps lui-même — un éclat fragile qui cisèle l’ombre.
La femme ne pose pas, elle dialogue. Sa chair semble toucher le temps, s’accrocher à la pierre pour mieux s’y dissoudre.

Il y a là un combat sans bruit, une offrande silencieuse. La roche impose sa masse, la peau oppose son abandon.
Dans cette tension originelle, quelque chose éclot : un équilibre précaire où la grâce devient résistance.
Les gestes suspendus, les pieds ancrés sur la rugosité du monde.
Chaque image devient souffle — respiration entre le minéral et le vivant — où la lumière agit comme une mémoire d’aube, une réconciliation entre le corps et la matière.

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L'ABANDON

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ENTRE PEAU & PIERRE