Sarah Moon
Chez Sarah Moon, rien n’est figé, tout est ressenti.
Le flou devient mémoire, la couleur se fait murmure.
Ses images ne montrent pas le réel : elles le rêvent.
Dans ce monde suspendu, la photographie cesse d’expliquer pour suggérer – un art de la délicatesse et de la disparition.
La lumière intérieure
Il y a des visages qu’on éclaire, et d’autres qu’on écoute.
La lumière, lorsqu’elle est posée avec douceur, devient un langage intime : elle ne montre pas le sujet, elle l’accompagne.
Entre ombre et clarté, se dessine une vérité fragile : celle de l’émotion qui affleure, presque imperceptible, dans un souffle de lumière.